Le site de la Cime de la Plastra est un ensemble cultuel dont la fréquentation remonte au Ve s. av. n. è., au début du second Âge du Fer. Au sein d’un vaste enclos de 190 m sur 80 m, divers aménagements en constituent le cœur religieux, dont un monument principal sommital plusieurs fois transformé au fil des siècles. Les premiers éléments de construction (plateforme supérieure, enceinte, fossé), datés de l’époque tardo-républicaine, à la fin du IIe s. av. n. è., sont édifiés pour une population indigène et pour de grands pèlerinages régionaux. L’époque augustéenne, jusqu’au changement d’ère, se munit d’une aire votive de crémation, d’un autel creux pour le recueillement des cendres animales et d’une forge. Après un abandon relatif au cours des deux premières décennies de notre ère, le site devient, au cours de l’époque tibérienne et jusqu’à son abandon définitif au IVe s. de n. è., un centre cultuel militaire que confirme le mobilier mis au jour.