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Camille Flammarion, l’astronome renommé dont on célèbre le centenaire de la mort en cette année 2025, est largement connu pour sa passion pour le ciel étoilé et ses grands talents de vulgarisateur dont témoigne son ouvrage best-seller, l’Astronomie populaire (1880).

Mais, on le sait peut-être moins, il s’est aussi passionné pour le spiritisme, qu’il a découvert sur ses 19 ans, alors que cette “pratique” venait récemment d’apparaître en Europe, pur produit américain à l’origine. Le mot date de 1858 et est une pure création française, voulant se démarquer du spiritualisme moderne (ou anglo-saxon) dont il est issu.

Médium enthousiaste au départ, communiquant même avec son idole Galilée, Flammarion prendra peu à peu du recul quant à l’aspect mystique du phénomène spirite, sans jamais se départir pour autant de son intérêt pour cette « discipline » qu’il considère comme une science d’observation, au même titre que sa chère astronomie.

Ses nombreuses publications sur le sujet, jusqu’à ses toutes dernières années, attestent de sa fidélité à cette passion. Il aura croisé nombre de médiums célèbres de son époque, les invitant même souvent à des séances à son domicile. Découvrez une autre face de cet attachant astronome.